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 Histoire de l'armure

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Harrys
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MessageSujet: Histoire de l'armure   Histoire de l'armure Icon_minitimeDim 28 Oct - 6:55

L'histoire de l'armure

Pour la plupart des gens, l'armure est une carapace de fer articulée recouvrant la totalité du corps. Elle fut utilisée sous cette forme uniquement en Europe pendant trois siècles seulement. On l'appelait armure de plates, car elle était réalisée à partir de tôle de fer, les « plates ». Pourtant le nom armure désigne aussi les différents types de protections employées par les combattants de toutes époques et de toutes régions.

Cinq siècles avant notre ère, les combattants grecques, les Hoplites, sont protégés par une cuirasse de bronze recouvrant le torse et bas ventre, d'une dossière et d'un casque. (image 1)

Chez les romains trois armures sont utilisées. (image 2)
a) La « lorica scuamata » ou cotte d'écailles est composée d'un vêtement de cuir recouvert d'écailles métalliques.
b) La « lorica segmentala », est l'armure souple que l'on voit le plus souvent représentée, elle est faite de lames de fer montées sur lanières de cuir.
c) La « lorica hamata », la future cotte de maille.

On retrouve la cotte d'écaille chez nous pendant la période carolingienne (image 3), et jusqu'au XI siècle, comme à Byzance (image 4). Elle fut remplacée par la cotte de maille (image 5).

Au XIII siècle (image 6), on pose sur la cotte de maille des cuirasses. Le nom cuirasse est dérivé de « cuir ». Ces éléments étaient en cuir épais, bouilli et moulé sur des formes. Ce matériau acquérait ainsi la dureté du bois.

Au XIV siècle (image 7), des pièces métalliques vont remplacer celles en cuir, d'abord sur les épaules et les genoux, puis sur les membres en entier (image 8).
Le buste sera protégé d'une cotte de plates recouverte de textile, sorte d'armure à la romaine faite de lames de fer (image 9).

Le XV siècle est celui où l'armure trouve sa forme, l'homme d'arme est revêtu de la tête aux pieds de 120 pièces articulées, sanglées et bouclées. Cette armure ne dépassera pas 25 kg répartis sur l'ensemble du corps, les épaules n'en porte que 7 kg. Elle permet de courir, sauter, rouler à terre et même faire le poirier sans trop de difficulté, à mille lieux de ce que nous montre le cinéma. Aujourd'hui les militaires supportent 30 kg uniquement sur le dos !
Au cours de ce XV siècle, l'évolution sera surtout technique et stylistique (images 10-14). Le XVI siècle sonnera le glas de l'armure, l'arme à feu portative se généralise obligeant les armuriers à épaissir les plastrons les rendant difficilement inutilisables.
Au XVII siècle l'armure de guerre disparaît pratiquement.

Les armuriers, batteurs d'armures et autres heaumiers

L'armure apparaît en Italie du nord ( Lombardie) au XIV siècle. Pendant cette période de gestation et développement, c'est cette région qui fournira le matériel militaire à toute l'Europe occidentale.
Grâce aux réseaux commerciaux installés par les célèbres banquiers lombards, les armuriers italiens vont pouvoir se tailler la part du lion sur le marcher de l'arme.
Durant le XV siècle quelques familles se partagent ce juteux marcher. La plus célèbre d'entre elle « les Missaglia » contrôle toute la chaîne de production, depuis l'extraction minière jusqu'à la livraison. Des quartiers entiers de villes comme Milan, Brescia ou Mantoue sont dévolus à cette activité. De ce coté-ci des Alpes si les ducs de Bourgogne, dès avant 1400, ont incité les armuriers italiens à s'installer dans leurs grandes villes ( Brugge, Bruxelles, Lille, Dijon, Salin) et à former des artisans locaux, la France empêtrée dans la guerre de cent ans, a pris un sérieux retard. C'est Charles VII qui créera le premier centre de production à Tour au milieu de ce même siècle, afin de briser le monopole italien d'un produit hautement stratégique.
A la fin du XV et une bonne partie XVI, c'est l'Allemagne du sud et l'Autriche avec des villes comme Innsbruck, Augsbourg ou Nuremberg qui se rendent maître du marcher européen de l'armure.
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MessageSujet: Re: Histoire de l'armure   Histoire de l'armure Icon_minitimeDim 28 Oct - 6:57

Armures

n. f. Ensemble de pièces destinées à protéger le corps de l'homme de guerre ou de son cheval des coups portés par des adversaires.

L'armure peut être constituée de matériaux divers : cuir, osier, maillons ou plaques métalliques, etc.
Dans l'Antiquité.

Dès les origines, l'homme a compris que l'art du combat consistait non seulement à porter des coups à l'adversaire, mais aussi à les éviter. Le bouclier, obstacle mobile destiné à détourner les coups ou à briser leur élan, est sans doute la première arme défensive. Fait de vannerie, de cuir, de bois puis de métal, il revêt au cours des siècles les formes les plus variées. Orné de la marque distinctive de son propriétaire, il est intimement mêlé au développement de la science héraldique. Dès que les progrès techniques le permettent, une calotte en cuir munie d'un couvre-nuque protège la tête, partie du corps particulièrement sensible ; le casque est bientôt renforcé de plaques de métal, puis d'un cimier, de pare-joues et d'une visière amovible (casque grec de l'âge classique). Autre point vital, la poitrine est très tôt revêtue d'une cuirasse d'osier tressé, de peau, puis de bronze et de lames de fer articulées (cuirasse romaine). Des jambières entourent les mollets, tandis que des plaques métalliques cousues sur une courte jupe de cuir protègent les cuisses (Empire romain). L'art de l'armure disparaît avec la chute de Rome, car les peuples barbares ne portaient généralement qu'un bouclier et un casque.
Au Moyen Âge.

Le cuirassement reparaîtra avec la broigne carolingienne, tunique de cuir cloutée, puis aux Xe et XIe siècles avec l'adoubement, vêtement renforcé d'écailles métalliques qui donnera naissance aux hauberts, ou cottes de mailles, longues chemises faites d'anneaux de métal assemblés et couvrant tout le corps. Aux XIIe et XIIIe siècles, la cotte de mailles se diversifie alors que le tissu métallique se fait plus serré et plus résistant. Le haubert se divise en deux parties, l'une couvrant la tête et la poitrine, l'autre l'abdomen et les jambes. Les manches se terminent par des sortes de moufles, les mitons ; une cervelière métallique couvre le sommet de la tête, sur ou sous le haubert. Capable de résister aux flèches et aux coup de lance ou d'épée, le haubert reste cependant vulnérable aux armes de choc et, dès la fin du XIIIe siècle, des plaques métalliques sont utilisées pour renforcer le thorax, les épaules et les cuisses.
Au XIVe siècle,

l'armure de plates est presque complète, quoique relativement simple et privée d'ornementation. Elle se compose d'une cuirasse formée de deux pièces : le corselet et la dossière, portés sur une jaque (ou gambison molletonné), d'un camail et d'une jupe de mailles en anneaux d'acier goupillés et soudés, et de pièces épousant la forme des membres (cuissards, genouillères, jambières, ou grèves, cubitières, brassards, etc.). Les gantelets et les solerets, de forme allongée à la poulaine, sont composés de plaques articulées. Sur la tête, par-dessus le camail et la cervelière, on porte au combat un casque en acier de forme conique ou cylindrique : le grand heaume, reposant sur les épaules. Il est pourvu d'ouvertures horizontales en face des yeux et de quelques trous destinés à permettre la respiration. Une calotte de tissu matelassé en garnit l'intérieur pour garantir la tête contre les frottements de l'acier, au cas où le heaume serait porté avec un simple gorgerin de mailles, sans camail ni cervelière. Les hommes de pied portent la brigandine, pourpoint cuirassé de lamelles ou d'écailles de fer, fermé par des lacets. À la fin du siècle, le heaume s'allège et devient le bassinet, dont le timbre, de profil allongé, tombe bas sur la nuque. Il comporte une visière mobile, ou mézail, en forme de bec d'oiseau.
Au XVe siècle.

Au début du XVe siècle apparaît en Italie un nouveau type de casque, l'armet, dont la forme évoluera pour aboutir à la salade, composée d'une calotte hémisphérique, d'une crête basse, d'une mentonnière et d'une visière mobile souvent en deux parties. L'armure se complète d'un plastron qui renforce le corselet de cuirasse, d'épaulières enveloppantes, de tassettes couvrant le haut des cuisses. Faite d'acier trempé, sobre de ligne comme de décoration, l'armure complète du XVe siècle pèse quelque 20 kg. Le cheval de guerre porte alors un caparaçon, ou barde, fait de plaques d'acier, qui recouvre une grande partie du corps de l'animal.
Au XVIe siècle.

C'est au XVIe siècle que l'armure atteint son apogée, la maîtrise technique des armuriers correspondant à un renouveau des arts figuratifs. La forme de l'armure évolue suivant sa destination (armure à tonne, heaume crapaud, cuirasse à busc, tassettes en queue d'écrevisse). Les artisans allemands (Helmschmid, Seusenhofer) et italiens (Corrio, Serra-Baglio, Pompeo della Cesa) rivalisent d'habileté et confectionnent des harnois complets, gravés au burin, à l'eau-forte, brunis, dorés ou damasquinés.

En Orient, l'armure connut un grand développement, sans atteindre malgré tout au degré de perfection propre à l'Occident. Seul le Japon, nation guerrière, fabriqua des armures complètes dont la conception et la décoration témoignent d'un grand raffinement (lames de fer recouvertes de laque, tissus et cordons de diverses couleurs, masques-visières à forme humaine ou monstrueuse, casques à antennes).
(c) Editions Atlas 1999
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